Bien que l’opérateur historique Algérie Télécom affiche une bonne santé financière, une croissance à deux chiffres ces deux dernières années, son PDG, Azouaou Mehmel, n’exclut pas le recours à un financement extérieur pour éviter la privatisation de son établissement.
Si l’opérateur AT n’a pas été directement impacté par la baisse des cours du pétrole, le PDG de l’entreprise affirme qu’AT n’est pas à l’abri des effets de la conjoncture économique que connait le pays, notamment au niveau des projets d’investissement du groupe.
S’exprimant hier, lors d’un débat organisé par le FCE, le PDG d’Algérie Télécom a affirmé que son entreprise est dans l’obligation de recourir à l’emprunt et au financement extérieur, pour accélérer la cadence de ses investissements, une nécessité recommandée par les autorités du pays.
Le PDG d’AT a également beaucoup insisté sur la nécessité d’aller vers des partenariats. « Algérie Télécom n’a pas la vocation d’être le seul opérateur et elle ne peut pas, à elle seule, développer le secteur des TIC ». Et d’affirmer qu’elle a besoin d’un écosystème, d’accompagnement, en précisant qu’elle a besoin de partenaires publics et privés et elle a besoin de sous-traitants.