Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a déploré que la violence à l’égard des femmes soit toujours «un fléau » parmi les plus graves et les plus anciennes violations des droits de l’Homme en Algérie, affirmant néanmoins, que son équipe met les bouchés doubles pour réduire ce phénomène.
Il en outre indiqué, que l’expérience algérienne en matière de lutte contre la violence faite aux femmes pouvait servir de référence utile, assurant que la défense des droits des femmes était une priorité pour le gouvernement algérien.
L’Algérie, a-t-il rappelé, avait adopté en 2007 une stratégie nationale de lutte contre la violence faite aux femmes qui repose sur «la protection, l’insertion sociale et économique et les réformes juridiques et institutionnelles ». Cette stratégie, a ajouté Sellal, a abouti à l’adoption, en décembre 2015, de la nouvelle loi sur la lutte contre la violence faite aux femmes, concrétisant ainsi la volonté de l’Etat à promouvoir la femme et à renforcer l’arsenal criminalisant la violence à l’égard des femmes et protégeant ses intérêts et sa dignité».
De son côté, le général major, Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, a abordé les réformes établies par le président de la République dans le cadre de renforcer les droits des femmes, notamment garantir la parité qui est prévue par la nouvelle Constitution.