Le transporteur kényan, membre de SkyTeam et basé à Nairobi la capitale, a travaillé sur un plan de redressement après avoir signalé la plus grande perte dans l’histoire des entreprises du Kenya l’année dernière, soit 294,30 millions de dollars durant son dernier exercice fiscal clos en mars 2015.
Coupes dans son effectif et contrition de sa flotte ont été approuvées par les actionnaires, y compris l’Etat kényan, dans le cadre d’un plan de restructuration évalué à 690 millions de dollars. En grosses difficultés, Kenya Airways, avait obtenu en septembre dernier des prêts d’un montant cumulé de 240 millions de dollars auprès de l’Etat et de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour pouvoir continuer ses activités.
Elle s’est alors lancée dans un processus de vente de ses actifs (y compris les avions) afin de pouvoir bénéficier de la deuxième tranche de ce prêt relais. Elle a ainsi vendu deux Boeing 777-200 et en vendra deux autres. Elle est également à la recherche de transporteurs aériens pour leur sous-louer quatre de ses Boeing 777-300, pour une période de quatre ou cinq ans.
Un plan de réorganisation développé par McKinsey & Co. pour la faire revenir vers les profits, prévoit de se séparer d’au-moins 30 % de son effectif de 4 000 personnes, selon un expert cité par Bloomberg.