Le gouvernement ivoirien décrété un deuil national de trois jours et rendu public un nouveau bilan a revu le bilan des victimes de l’attaque terroriste de dimanche dernier, dans la station balnéaire de Grand-Bassam, faisant état de la mort de 18 personnes dont trois éléments de force de sécurité et trois assaillants.
Dans une intervention lundi à la télévision nationale, le président Alassane Ouattara a rassuré les populations, les appelant à ne pas céder à la peur. « J’ai demandé que le dispositif de sécurité soit renforcé, de la ville jusqu’à la côte », a-t-il déclaré.
Lors du conseil des ministres tenu lundi, au lendemain de cette attaque, le gouvernement ivoirien a décidé du maintien de l’activation du Plan d’action anti-terroriste au niveau rouge.
Les témoins affirment avoir vu des patrouilles de police et de l’armée sillonner dans les rues d’Abidjan, la capitale. Un plan stratégique sécuritaire devrait permettre de déployer les forces de sécurité devant les écoles, les ambassades, les sièges des organisations internationales ainsi que les résidences des chefs de missions diplomatiques, a indiqué le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko.
Il a précisé que cette attaque a fait 18 morts dont 15 civils et trois éléments des forces spéciales. Le ministre de l’Intérieur a aussi indiqué que 33 personnes ont été blessées, 26 étant encore hospitalisées. Une enquête a par ailleurs été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.