Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso qui vient d’être réélu avec 60,19% des suffrages, a prêté serment samedi devant quelques chefs d’Etat africains. Il a annoncé consacrer son nouveau quinquennat sous le prisme de l’économie dans le but de créer plus d’emplois pour les jeunes.
Sassou Nguesso est revenu sur ses promesses de campagne, plaçant cette fois-ci l’économie et le social, au cœur de l’action de son nouveau mandat de cinq ans. Il privilégie d’abord la lutte contre le chômage qui atteint des niveaux endémiques et touche en particulier une jeunesse avide de changement. Parmi ses autres priorités, le président Nguesso compte investir dans les infrastructures de base, encore mal réparties sur le territoire et renforcer le système de protection sociale presque inexistant.
Pour relever ces défis, estiment les spécialistes, il y a des préalables : d’abord apaiser les tensions politiques, nées de ces élections, diversifier l’économie, très dépendante des hydrocarbures, et enfin renouveler la classe politique dirigeante.
Un bon nombre d’observateurs espèrent en effet un gouvernement plus jeune et plus technocratique. Ces détracteurs l’accusent cependant d’avoir un mode de fonctionnement «clanique» et s’interrogent comment fera-t-il place à une nouvelle génération.