Le Comité de protection de journalistes dénonce dans un rapport publié mercredi sur les violences sexuelles contre les journalistes, les empêchant à rapporter correctement les faits qu’ils couvrent. L’organisation de protection des journalistes basée à New York, en analysant le document « Attaque contre la presse », met en exergue le harcèlement sexiste notamment en ligne.
D’après ce rapport, « Attaque contre la presse », de nombreux journalistes en activité en Libye d’après Kadhafi subissent des menaces sexuelles qui les empêchent de faire leur travail. Les personnes interviewées tiennent à coucher avec les journalistes en échanges des informations tant attendues par le public. Les journalistes homosexuels rapportent les mêmes difficultés.
Plusieurs témoignages de journalistes sont collectionnés dans ce rapport. Celui de Juneth Bedoya Lima de la Colombie, violée pour la décourager à faire ses reportages restent le plus poignant. Le CPJ décrit cet acte comme un « crime qui détruit la vie » de journaliste, bien que certains journalistes comme Bedoya se soient sentis de continuer d’exercer leur métier.
« Attaque contre la presse » présente aussi une étude de l’experte en journalisme Elisabeth Witchel sur le harcèlement sexuel en ligne contre les journalistes. Une forme nouvelle à laquelle les journalistes sont exposés et découragés à faire leur travail. Des pratiques qui ne sont pas loin de la discrimination sexiste pour les femmes.
« Attaques contre la presse » a été publié pour la première fois en 1986. La version imprimée de 2016 est publiée par Bloomberg Press, une marque de Wiley, et est disponible à la vente.