Le président sud-soudanais Salva Kiir a accepté d’intégrer des ex-rebelles et des opposant dans son gouvernement pour continuer à cultiver la paix et assurer un meilleur développement à ses compatriotes.
Cette décision répond à l’accord de paix conclu en 2015, entre le gouvernement les rebelles dirigés par l’ancien vice-président, Reik Machar pour conduire une transition politique dans le pays.
Plusieurs fois annoncé à Juba pour sa nomination à la vice-présidence de ce gouvernement, Reik Machar a fini par accepter la paix des braves. Il va finalement prêter serment à Juba.
Salva Kiir a gardé les postes clés de la défense et des finances. Un ancien détenu s’occupera des Affaires étrangères, tandis qu’un opposant est nommé à l’Agriculture et sécurité alimentaire, poste important vu l’ampleur de la crise alimentaire qui sévit dans ce pays ravagé par la guerre et la famine.
Grâce aux pressions de la communauté internationale, les deux camps, celui du président Salva Kiir et de Reik Machar ont retrouvé le chemin de la paix et de l’entente pour une période transitoire devant conduire à de nouvelles élections.
Le Soudan du sud est le plus jeune Etat africain créé seulement en 2011, de la séparation du Soudan. Le nouvel Etat n’a pas eu le temps d’asseoir son indépendance que la guerre ethnique faisant des milliers de déplacés et des centaines de morts. Bien que l’harmonie entre les deux camps est loin d’être prouvée, les progrès réalisés par Salva Kiir et Reik Machar sont salués par la communauté internationale.