Le conclave de l’opposition congolaise à Genval (20 km de Bruxelles) en Belgique, a pris fin sur une note positive. Dans la nuit de jeudi, les partis d’opposition ont accepté d’unir leurs forces au sein d’une seule structure, afin d’atteindre leur objectif commun à savoir le départ en fin d’année, du Président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila.
Le «Rassemblement», c’est le nom de la nouvelle alliance de l’opposition congolaise, née de la volonté des acteurs, réunis à Genval depuis le 8 juin dernier. «Quelles que soient les circonstances dans lesquelles le pays va vivre, nous sommes tout près de la victoire», a déclaré l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui a dirigé les travaux de cette rencontre en présence d’une centaine de délégués de l’opposition et de la société civile congolaise.
L’«Acte d’engagements» signé par les partis prévoit d’unir les «forces de l’opposition au sein du «Rassemblement» pour faire aboutir la lutte du peuple congolais au service de l’alternance et de l’Etat de droit ».
Un « comité des sages » placé sous la direction de M. Tshisekedi, sera chargé, avec l’aide d’un organe plus technique, de coordonner l’action de l’opposition, qui a jusqu’ici échoué à former un front uni contre le régime de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001.
En outre, les participants au conclave appellent un panel de représentants de la communauté internationale (ONU, UE, Etats-Unis…) à « renforcer » le rôle du facilitateur (l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, qu’ils jugent trop proche du pouvoir) du « dialogue national » convoqué par le Président Joseph Kabila.