Ayant fait l’objet de nombreuses confrontations et actuellement occupée par l’armée nordiste depuis le samedi dernier, la ville soudanaise d’Abyei se vide progressivement de sa population.
En effet, dans la fuite des combats et des pillages répétés depuis l’intrusion de l’armé soudanaise. Selon Elisabeth Byrs, la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Genève, il y aurait environ 15 000 personnes déplacées autour et à l’intérieur d’Agok, dans le Sud-Soudan.
Face à la situation de plus en plus critique d’Abyei, la communauté internationale et les dirigeants sud-soudanais ont exhorté le pouvoir central du président nordiste Omar el-Béchir pour le retrait de ses troupes récemment installés dans la ville. Ainsi, en plus des appels déjà lancé à l’endroit du gouvernement soudanais, un nouvel appel au retrait des troupes nordistes a été lancé mardi par une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est entretenue avec le président sud-soudanais Salva Kiir à Juba, la capitale du sud-soudan. Les autorités canadiennes ont également condamné l’explosion de violence à Abyei et demandé aux deux parties belligérantes de se retirer, sans toute fois indexer ouvertement les autorités nordistes.
Cependant, tous ces appels au retrait des troupes ont été rejetés par les autorités du Soudan. Et selon le ministre de la défense de la partie nord du pays, M. Abdelrahim Mohammed Hussein ; Abyei restera une ville du Nord jusqu’à ce que la population décide de la situation par elle-même.