Le premier ministre de l’Inde, M. Manmohan Singh a déclaré lors du sommet qui a débuté depuis ce mardi, à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine : «Nous allons offrir 5 milliards de dollars de prêt pour les trois prochaines années », pour soutenir la croissance de l’Afrique. L’Afrique dispose de tous les éléments pour devenir un pôle majeur de croissance dans le monde du 21eme siècle, et nous travaillons avec l’Afrique pour l’aider à réaliser son potentiel». Comme l’a indiqué son premier ministre, l’Inde a décidé d’accompagner le continent noir dans sa croissance en finançant la création «de nouvelles institutions et de programmes de formation». Les actes valant mieux que les mots, et conformément à ce partenariat il sera construit un institut des technologies de l’information au Ghana, un institut de planification de l’éducation au Burundi, un institut du commerce extérieur en Ouganda et un institut du diamant au Botswana. Dans cette optique, l’inde a même annoncé un complément budgétaire de 700 millions de dollars afin de mener les projets jusqu’à terme. Par ailleurs, la Confédération de l’industrie indienne, a indiqué que les échanges entre l’Inde et l’Afrique se sont élevés à 31 milliards de dollars en 2009-2010 tandis que pour le président de la commission de l’Union Africaine Jean Ping, ces échanges dépasseraient 50 milliards de dollars. Regorgeant d’innombrables ressources inexploitées ou mal exploitées, l’Afrique s’éveille comme un nouveau carrefour d’investissements pour les grandes puissances économiques mondiales.