A quelques mois de sa première participation à la CAN, en novembre prochain, la sélection féminine de football du Kenya est secouée par un scandale de chantage sexuel.
Selon des informations, plusieurs joueuses de la sélection du Kenya auraient été mises de côté après avoir refusé de céder aux avances sexuelles de certains membres du staff. Une affaire qui a conduit, cette semaine, à la suspension de l’entraîneur des gardiennes, Lawrence Webo, par la Fédération kenyane de football (FKF).
La presse locale évoque plusieurs membres du staff technique ou officiels, qui seraient aussi impliqués dans ce scandale. Ils sont soupçonnés d’avoir incité des joueuses à leur offrir des faveurs sexuelles en échange de leur participation au stage de préparation à la CAN qui débutera le 31 juillet en Espagne.
Ayant refusé de céder au chantage, plusieurs cadres des « Starlets » auraient ainsi été ignorées pour ce rassemblement… « Je ne veux pas commenter cette affaire. Je ne suis pas dans l’équipe et concentrée sur d’autres challenges. Un jour cependant, la vérité éclatera », a déclaré à la presse, l’une des joueuses écartées, qui a requis l’anonymat une joueuse.
Pour l’instant, l’entraîneur des gardiennes, Lawrence Webo, est la seule tête tombée dans cette affaire. La décision de sa suspension « a été rendue nécessaire par le fait qu’il soit mentionné de manière négative dans le scandale sexuel entre lui et une joueuse », a expliqué la FKF. La fédération précise que Webo, qui dément les accusations à son encontre, sera réintégré si les investigations en cours prouvent son innocence.