Le chanteur congolais, Koffi Olomidé, au centre d’une polémique depuis vendredi dernier et interpellé mardi matin, à son domicile à Kinshasa, doit répondre ce vendredi, devant la justice, suite à une plainte déposée contre lui pour «coups et blessures volontaire».
Arrêté à son domicile, le chanteur a été immédiatement conduit devant la cour de justice de Kinshasa, où «il a été inculpé pour coups et blessures volontaires, trouble à l’ordre public, et d’autres infractions», selon une source judiciaire.
S’il est reconnu coupable de ce délit, il encourt entre 8 jours et 6 mois de prison ferme, vu qu’il avait déjà été condamné en 2012, à trois mois de prison avec sursis, pour «coups et blessures volontaires» sur son producteur.
«Le camion qui l’a transporté à la prison centrale de Makala a provoqué une grande effervescence parmi les prisonniers», selon une source pénitentiaire, ajoutant que Koffi Olomide «est gardé à la cellule 14 du pavillon 8», réservé aux notabilités.
Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé, 60 ans, a été expulsé samedi dernier du Kenya, où il devait donner un concert. Il avait alors asséné des coups au bas ventre de l’une de ses danseuse devant le regard des policiers kenyans.
Sur la page Facebook du chanteur, on pouvait lire un message de soutien invitant à diffuser une photo intitulée «Je suis Koffi Olomidé», «suite à l’injustice que subit notre artiste Olomidé, qui vient d’être mis en prison sans condamnation prononcée, ni verdict du jugement et le refus par le procureur d’écouter la danseuse supposée être la victime».