Ce lundi, s’ouvre à Marrakech (Centre-sud du Maroc), les travaux de la 22ème Conférence mondiale sur le climat (COP22), consacrée à la lutte pour la protection de l’environnement.
Durant une dizaine de jours, les participants travailleront à mettre au point une feuille de route en vue de l’application de l’Accord de Paris sur le réchauffement de la planète, signé lors de la COP21 l’année dernière dans la capitale française, et qui est entrée symboliquement en vigueur vendredi dernier.
Pour l’occasion, plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président français François Hollande, sont attendus dans la ville ocre du Royaume, ainsi que quelques célébrités, notamment les stars de Hollywood, Leonardo di Caprio et Arnold Schwarzenegger.
Les travaux devraient s’articuler autour de la mise en place d’un mécanisme de contrôle des résolutions de la COP21, afin de s’assurer que les Etats sont prêts à développer les énergies renouvelables, à lutter contre la pollution des véhicules et à développer des habitats écologiques.
« Les discussions du Maroc sont un nouveau départ pour la communauté internationale… Elles vont accélérer l’élaboration des règles de transparence et permettre d’élaborer une feuille de route claire pour les pays développés, afin qu’ils puissent mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020», a annoncé Salaheddine Mezouar, président de la COP22.
Et d’ajouter que «les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique et de ses impacts, doivent être au centre des préoccupations» des pays participants.
Désireux de renforcer sa position en Afrique, le Maroc va aussi profiter de la COP22, pour organiser un sommet d’une vingtaine de chefs d’Etat africains le 16 novembre prochain, une occasion pour le royaume chérifien de sensibiliser davantage les participants à sa récente demande de réintégrer l’Union africaine (UA).