La conférence internationale sur l’investissement « Tunisia 2020 » s’ouvre ce 29 novembre. Occasion pour Tunis de montrer ses atouts et convaincre les investisseurs pour qu’ils puissent contribuer au plan de développement de ce pays d’Afrique du nord.
L’objectif déclaré de cette conférence internationale est de promouvoir l’image de la Tunisie en tant destination d’investissement compétitif au plan international. Elle servira de tribune pour la mobilisation de la communauté internationale, les investisseurs, les entreprises et les bailleurs de fonds au profit du développement de la Tunisie, a-t-on appris.
«Cette manifestation aidera le gouvernement à garantir la réussite de la transition économique après celle (transition) politique considérée comme une réussite. Le défi de la transition économique reste lié essentiellement au renforcement de l’investissement privé seul à même de créer plus d’emplois et de la richesse outre le renforcement de l’exportation et le développement de la valeur ajoutée », a expliqué le ministre de l’industrie et du Commerce Zied Ladhari.
Les responsables tunisiens souhaitent à cette occasion trouver un appui franc de la communauté internationale à la mise en place d’une stratégie ambitieuse portant sur l’impulsion de l’investissement et des programmes de partenariat ainsi que le financement des mégaprojets programmés dans le cadre du plan quinquennal du développement (2016/2020) qui nécessite des investissements de l’ordre de 60 milliards de dollars.
Le plan de relance de l’économie du pays dénommé « Tunisia 2020 » comporte 142 projets, répartis sur 20 secteurs stratégiques. Parmi ces projets, 25 sont répertoriés dans le secteur des transports, 21 dans le secteur agricole et 11 projets dans l’environnement.
La Conférence internationale sur l’investissement en Tunisie se tient les 29 et 30 novembre à Tunis. Plus de 2000 investisseurs représentant une quarantaine de pays y sont attendus, au même titre que les grands partenaires financiers tels que la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et la Banque africaine de développement.