Comme chaque année, le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida, est mis à profit pour faire le point sur la lutte contre cette pandémie, mais aussi pour insister davantage sur les bonnes pratiques, dans l’optique de venir à bout de ce qui est appelé «le mal du siècle».
Cette année encore, cette journée est célébrée dans le monde entier sous le thème : «Levons la main pour #préventionVIH ».
Cette journée offre l’occasion à plusieurs ONG et gouvernements, de mettre encore la main à la pâte, pour étendre les campagnes de sensibilisations. Selon les nombreuses études, campagnes d’informations et recommandations de spécialistes, cette épidémie pourrait s’éteindre à l’horizon 2030, si les efforts et les moyens se conjuguaient.
Après 15 ans de lutte contre le sida, les Nations unies ont changé leur fusil d’épaule, conformément aux objectifs de développement durable. Ce qui signifie, que l’élimination du SIDA est désormais l’une des priorités de l’ONU à travers le monde.
D’après les chiffres de 2015 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 4 personnes porteuses du VIH sur 10 ne connaissaient pas leur statut. Un chiffre qui inquiète l’OMS car la moitié des cas diagnostiqués le sont tardivement, en moyenne 4 ans après l’infection.
Le dépistage reste donc la première étape afin de ne plus transmettre le virus à autrui. « Reste que des millions de personnes ne peuvent toujours pas bénéficier du traitement indispensable, surtout en Afrique », a déploré la directrice générale de l’OMS. Chaque pays doit ainsi mettre en œuvre des plans d’action afin d’améliorer l’accès aux tests et aux moyens de prévention.
Selon le rapport de l’ONUSIDA intitulés « AIDS by the numbers », 1,1 million de personnes à travers le monde, sont mortes de maladies liées au sida en 2015. Cette même année, on estimait qu’environ 36,7 millions de personnes à travers le monde vivaient avec le VIH.