Démarrée le 14 janvier dernier, la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN-2017 au Gabon, est à sa troisième journée des premiers matchs de poule, avec l’entrée en scène, ce lundi, du champion en titre, la Côte d’Ivoire qui affronte la modeste sélection du Togo, conduite par l’expérimenté, Claude Le Roy.
Après Libreville et Franceville, c’est la ville d’Oyem qui sera à l’honneur ce lundi au Gabon, où les regards vont se tournés vers le groupe C, où figurent la Côte d’Ivoire, le Maroc, la RD Congo et le Togo. Un groupe assez relevé, avec notamment trois anciens champions de la compétition.
Pour le premier match du groupe, les deux équipes se disent conscientes de l’enjeu, et prêtes à relever le défi. « Nous ne sommes pas là pour être des partenaire de la CAN, mais des participants », a déclaré le sélectionneur togolais, Claude Le Roy.
Mais déjà, l’Etat de la pelouse du stade d’Oyem où se jouera la majorité des matchs du groupe C, est remis en cause par le sorcier blanc. « C’est la première fois que je vois des ‘’ralentisseurs’’ sur un terrain. Il y a un quart de terrain avec des ralentisseurs dessus, ce n’est pas pour favoriser la vitesse du foot. C’est une première dans le football international », a fustigé Le Roy, qui participe à sa 9ème phase finale de la CAN.
Du lourd également du côté du Maroc conduit par un autre sorcier blanc, Hervé Renard, vainqueur de la compétition en 2013 avec la Côte d’Ivoire, qui doit s’expliquer avec la magnifique sélection de la RD Congo.
En match d’ouverture samedi dernier, le Gabon, pays organisateur, a été contraint au partage des points (1-1), avec la Guinée Bissau, qui est à sa première participation à une phase finale de la CAN. Même score entre les deux autres pays du groupe, le Cameroun et le Burkina Faso.
Le groupe B a également offert des affrontements de haut niveau ce dimanche, notamment avec un nul (2-2) entre l’Algérie et le Zimbabwe, et une magnifique victoire du Sénégal (2-0) sur la Tunisie.