Le Botswana fait figure d’exemple à suivre, en occupant la première place des pays africains les moins corrompus dans le rapport 2016 Transparency International (TI) sur la corruption dans le monde.
35ème mondial, le Botswana se classe premier des pays africains les moins corrompus, devant le Cap vert (38ème) et l’Île Maurice (50ème) qui est à égalité avec le Rwanda. La Namibie (53ème) ferme la marche du Top 5 des bons élèves.
A l’autre extrémité du classement, l’on retrouve le Soudan (170ème), le Soudan du Sud (175ème) et la Somalie, dernier en Afrique et dans le classement mondial.
Le document qui a établi le classement de 176 pays, met en exergue cette année, la relation entre la corruption et les inégalités qui se nourrissent mutuellement, pour créer un cercle vicieux entre la corruption, l’inégale répartition du pouvoir dans la société, et la répartition inégale de la richesse.
«Dans beaucoup de pays, les populations ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires et vont se coucher affamées chaque nuit, à cause de la corruption, pendant que les puissants et les corrompus mènent un train de vie somptueux », constate José Ugaz, président de Transparency International.
Selon Transparency International, la corruption et les inégalités alimentent le populisme. «L’échec de la classe politique traditionnelle à lutter contre la corruption fait grandir le cynisme au sein des populations, qui se tournent vers les leaders populistes qui ont beau jeu de promettre la fin de la corruption et l’abolition des privilèges», indique le document.