Les enseignants en Guinée démocratique, sont en grève depuis ce lundi, pour réclamer de meilleures conditions de travail, à l’appel de leurs syndicats qui assurent que le débrayage a été largement suivi dans la capitale Conakry et en province.
Ces syndicats, qui ont appelé à la grève dans les établissements publics de l’enseignement primaire et secondaire, réclament «une augmentation de salaire, le recrutement des enseignants vacataires au sein de la fonction publique, et de meilleures conditions de travail».
De nombreux établissements sont restés fermés depuis hier et des élèves ont installé des barricades et brûlé des pneus sur de nombreuses artères de la Conakry, pour réclamer la reprise des cours.
En banlieue, les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes. «Nous voulons nos profs. Nous voulons aller à l’école!», scandaient les élèves.
Depuis 1er février, le gouvernement de Conakry a fermé les écoles à la suite de manifestations violentes des élèves soutenant l’intégration dans la fonction publique, des enseignants vacataires.
Ce week-end, le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara a affirmé à télévision publique, que les discussions avec les syndicats «avançaient plutôt bien», appelant les enseignants et les élèves à reprendre les cours ce lundi.