Selon un rapport de la « Bank of America », Le déficit du compte courant sud africain se creuse et pourrait atteindre 5,1 % l’année prochaine. Cette situation serait susceptible de peser sur la croissance et l’économie sud africaine d’ici la fin de cette année.
Les principales causes de cette moins-value est la reprise de la demande mondiale, la flambée des matières premières et l’importation des produits pétroliers et des produits chimiques.
Selon le même rapport, la croissance des exportations est restée inchangée tandis que les importations ont rebondi de 16% sur l’équilibre entraînant la chute de l’excédent commercial à 1,1 milliards de Rands.
Les experts de la « Bank of America » s’accordent à affirmer que la croissance des importations devrait rester élevée et donc pousser la balance commerciale en déficit dans les prochains trimestres. La balance commerciale d’un pays se définit comme l’élément de la comptabilité nationale qui répertorie et résume les exportations et importations.
Notons qu’en parallèle l’Afrique du sud gère également un déficit de revenu qui reflète le paiement des dividendes nets des capitaux étrangers, et qui contribue énormément à creuser le déficit du compte courant. De plus le gouvernement sud africain entreprend investir conséquemment dans la construction de nouvelles infrastructures engendrant ainsi plus de pression sur la balance commerciale.
L’investissement des entreprises reste par ailleurs prudent et la formation de nouveaux capitaux improbable. De ce fait les autorités publiques n’attendent pas d’amélioration de la situation dans un avenir très proche.