Les autorités nigériennes ont annoncé officiellement ce mercredi, la fin de l’épidémie de la fièvre de la Vallée du Rift, qui a tué trente-trois personnes dans l’ouest du pays, depuis fin août 2016.
« Le dernier cas positif au laboratoire a été notifié le 25 octobre 2016… Nous déclarons donc officiellement la fin de l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift dans la région de Tahoua », a déclaré le ministre nigérien de la Santé, Idi Illiassou. Néanmoins, a ajouté le ministre, « la vigilance doit être de mise et nous ne devons pas baisser la garde ».
Depuis l’apparition de l’épidémie au Niger en août dernier, 399 malades ont été officiellement enregistrés à Tassara et Tchintabaradène, deux des zones touchées à Tahoua à l’oust du pays
Pour endiguer l’épidémie, les autorités, appuyées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’ONG Alima, financée par l’Union européenne, ont multiplié des campagnes de sensibilisation. Ces dernière ont notamment permis de limiter la propagation du virus dans les vastes zones désertiques du Niger.
La fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale touchant principalement les animaux, mais qui peut être transmissible à l’homme et provoquer une pathologie sévère chez les personnes infectées, notamment de la fièvre, des maux de tête et du ventre, des vomissements et des saignements du nez. Chez les animaux, les signes les plus fréquents sont la fièvre, l’hyper salivation ou les saignements au niveau des orifices.