Les Togolais connaissent depuis ce matin, une nouvelle hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, la deuxième consécutive en l’espace d’un mois, depuis le début de cette année.
Il s’agit d’une augmentation d’environ 10,09%, sur les prix déjà à la hausse depuis le 27 janvier dernier. Ainsi, le prix du litre d’essence sans plomb, passe de 476 F à 524 F, le Gazoil passe à 526 F contre 478 F, tandis que le mélange deux temps sera désormais vendu à 623 f, au lieu de 579F. Le pétrole lampant, de son côté, passe à 468 F le litre, contre 425 f au paravent.
Aucune raison n’a été avancée par les autorités du pays, pour justifier cette nouvelle augmentation.
Déjà, la première augmentation de janvier dernier, qualifiée de « minime », avait fait grincer les dents aux Togolais. « … Cette nouvelle hausse vient nous assommer complètement », déclare un conducteur de taxi, dans la capitale, Lomé.
Déjà hier, alors que la nouvelle de l’augmentation à venir ce matin, avait déjà fait le tour des réseaux sociaux dans le pays, plusieurs stations-services avaient cessé de fonctionner dans la capitale, au motif de rupture de stock. « C’est une manœuvre malintentionnée, car ils savent que dès demain, ils vont vendre plus chers le stock qu’ils avaient fait à moindre coût », se sont plaints des clients.
La population togolaise, parmi les plus pauvres d’Afrique, est très sensible aux fluctuations des prix des produits pétroliers. Courant le dernier trimestre de l’année dernière, le gouvernement, sur la base de la chute du prix du baril, avait procédé à trois diminutions successives des prix à la pompe. Mais en janvier 2017, Lomé a procédé à une augmentation, qu’elle a justifiée par la hausse du cours du dollars.