La Côte d’Ivoire commémore ce 13 mars, le premier anniversaire de la triste attaque terroriste qui a fait 19 morts à la cité balnéaire de Grand-Bassam, et revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Un an jour pour jour après ce drame, des interrogations persistent quant aux conclusions finales de l’enquête menée sur les circonstances exactes et les commanditaires de cette première attaque terroriste du genre dans le pays.
Le 13 mars 2016, trois hommes armés avaient investi la plage du Grand Bassam, où ils ont ouvert le feu sur les estivants, dont des touristes étrangers. Le carnage, qui a fait près d’une vingtaine de morts et des blessés, a été immédiatement revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le groupe avait détaillé l’identité de trois terroristes : Hamza al-Fulani, Abou Adam al-Ansari et Abdul Rahman al-Fulani.
Les enquêtes ouvertes sont allées très vite, selon les autorités. Une efficacité obtenue grâce à la coopération entre les différents services de renseignements ouest-africains, mais aussi français, marocains et algériens.
Ainsi, «les enquêtes ont conduit aujourd’hui à l’arrestation de 38 personnes en tout, dont 26 en Côte d’Ivoire, 6 au Burkina Faso, 4 au Mali et 2 récemment au Sénégal», a déclaré le porte-parole du gouvernement au cours d’une conférence de presse.
Parmi les personnes arrêtées, figurent des terroristes impliqués au plus haut niveau dans la planification de l’attaque. C’est le cas de Mimi Ould Baba Ould Cheick, arrêté le 12 janvier 2017. C’est ce dernier qui aurait «mobilisé les hommes, les moyens, le plan pour attaquer Grand-Bassam», précise une source sécuritaire.
Une cérémonie en hommage aux 19 victimes est prévue, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et une minute de silence sera observée à 12h45, heure à laquelle les tirs ont commencé, le 13 mars 2016.