La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) a annoncé le 23 mars dans un communiqué, avoir approuvé l’adhésion de 13 nouveaux pays, dont l’Ethiopie et le Soudan pour l’Afrique.
Lancée en juin 2015 à l’initiative de la Chine, l’AIIB, une institution financière multilatérale, est une tentative de Pékin et ses alliés, de briser la domination occidentale sur la gouvernance des différents bailleurs de fonds multilatéraux déjà existants.
La banque asiatique compte 57 membres fondateurs dont une vingtaine de pays occidentaux, notamment la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. L’Egypte et l’Afrique du Sud étaient les seuls pays africains membres, avant l’adhésion de l’Ethiopie et du Soudan.
Au nombre des nouveau adhérant, l’on retrouve cinq pays asiatiques (Hong Kong, Afghanistan, Arménie, Fidji et Timor-Est) et 8 pays situés sur d’autres continents, en l’occurrence le Canada, la Belgique, l’Ethiopie, la Hongrie, l’Irlande, le Pérou, la République du Soudan et le Venezuela. Ces nouvelles adhésions portent le nombre de pays membres de l’AIIB, à 70.
« Je suis très fier que l’AIIB compte désormais des membres de presque tous les continents… D’autres demandes d’adhésion seront examinées par notre conseil d’administration plus tard, cette année », a déclaré le président de l’AIIB, Jin Liqun, cité dans le communiqué. Parmi les nouvelles demandes, figurent celles de l’Algérie, de la Libye, du Nigeria et du Sénégal.
L’AIIB a déjà financé 9 projets dans 7 pays pour un montant global de 173 milliards de dollars en 2016. Elle avait annoncé, en novembre dernier, qu’elle allait commencer à financer des projets en Afrique «dans un proche avenir».