Un accord de financement d’une valeur de 253 millions de dollars US, a été signé cette semaine entre le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement zimbabwéen, un financement destiné principalement à la lutte contre la famine dans ce pays africain.
Cette aide intervient alors que les donateurs du Zimbabwe expriment leurs difficultés à suivre l’utilisation des dons débloqués dans le cadre de la lutte contre ce fléau, qui sévit dans la région.
« Un nouveau plan permettra de relier les résultats aux ressources allouées et un budget basé sur les besoins a été développé pour permettre de suivre chaque dollar investi», rassure Eddie Rowe, directeur de la représentation du PAM à Harare, la capitale du Zimbabwe.
L’on estime à 40%, le taux de la population zimbabwéenne ayant besoin d’une assistance alimentaire urgente. Les Nations unies ont récemment pris en charge la mobilisation des ressources nécessaires pour répondre à cette urgence humanitaire, en raison des doutes élevés sur la traçabilité des ressources investies.
D’autres pays d’Afrique sont également sous la menace de la famine, selon l’ONU. Il s’agit notamment du Soudan du Sud, du Nigeria et de la Somalie.
Début mars dernier, le nouveau secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait lancé un appel à l’aide, pour collecter un total de plus de 4 milliards de dollars avant la fin du mois, pour endiguer ce mal, qui menace près de 20 millions de personnes en Afrique et au Yémen.