Le Roi du Maroc Mohammed VI a nommé ce mercredi à Rabat, le nouveau gouvernement conduit par Saâd Eddine El Othmani, du Parti de la Justice et du Développement (PJD), vainqueur des dernières législatives du 7 octobre 2016.
Seuls les nouveaux membres ont prêté serment devant le souverain qui recevait la nouvelle équipe de l’exécutif dans la salle du trône du palais royal de Rabat.
Le nouveau gouvernement compte 39 membres issus de six partis politiques de diverses tendances. Il s’agit de 20 ministres, six ministres délégués et 13 secrétaires d’État, dont 9 femmes.
Cette annonce vient délivrer les Marocains de cinq longs mois d’attente au terme desquels l’ancien chef de gouvernement désigné, l’islamiste Abdelilah Benkirane a échoué à mettre en place une coalition gouvernementale, cédant ainsi le flambeau au numéro 2 de son parti, le PJD, Saâd Eddine El Othmani qui a respecté le délai de quinze que lui a accord le Roi pour former son équipe.
Les portefeuilles clés des affaires étrangères et de la coopération internationale et de l’Intérieur ont été attribués respectivement au jeune ministre délégué, Nasser Bourita qui succède à son ex-patron Salaheddine Mezouar et au wali (préfet) de Rabat, Abdelouafi Laftit en remplacement de Mohammed Hassad qui a été nommé ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
Le chef du Rassemblement national des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch a été maintenu à la tête du ministère de l’Agriculture, qui en plus de la pêche, regroupe également les départements du développement rural et des eaux et forêts.
Saâd Eddine El Othmani et son son équipe ont du pain sur la planche. Dès la présentation par le nouveau chef de l’exécutif, dans une dizaine de jours, de la déclaration gouvernementale devant les deux chambres du Parlement, Ils doivent s’attaquer au dossiers en attente de liquidation depuis près de cinq mois.