Les autorités marocaines, inlassables dans leur lutte contre le terrorisme, ont annoncé ce lundi, avoir démantelé, avec la contribution de leur voisin espagnol, une « cellule terroriste » composée de trois membres présumés de Daech (acronyme arabe de l’organisation Etat islamique- EI).
« Un des membres de cette cellule a été arrêté à Tanger, au nord du Maroc, tandis de ses deux complices ont été arrêtés en Espagne », lit-on dans une communiqué du ministère marocain de l’Intérieur. En «contact étroit» avec des combattants dans les bastions jihadistes en Irak et en Syrie, cette cellule recrutait et envoyait des volontaires combattre dans les rangs de l’EI, selon le texte du ministère.
Epargnés pour l’instant par les attentats de l’EI qui ont notamment touché Paris, Bruxelles ou Berlin, le Maroc et l’Espagne mettent souvent en avant leur collaboration sur le front de la lutte antiterroriste.
L’attaque terroriste la plus meurtrière au Maroc, a fait en 2003, 45 morts à Casablanca. Mais la plus récente attaque commise dans le pays, date de 2011, et avait fait 17 morts à Marrakech.
De son côté, l’Espagne a été touchée pour la dernière fois en 2004, par les attentats islamistes les plus meurtriers commis sur le sol européen. Ces attaques avaient fait 191 morts à Madrid.
Fin avril dernier, les polices espagnole et belge ont mené une vaste opération anti-jihadiste à Barcelone, en lien avec les attentats de Bruxelles. Parallèlement, des perquisitions ont été menées au Maroc par la police locale, accompagnée de la police espagnole.