L’élection présidentielle en république démocratique du Congo (RDC), se tiendra dans le délai convenu dans l’accord de sortie de crise, a promis ce mardi, le nouveau Premier ministre, Bruno Tshibala, lors de son investiture devant le parlement.
«Je tiens à affirmer devant la représentation nationale, l’ambition, la volonté et la détermination d’offrir au peuple congolais, les meilleures élections de son histoire dans le délai convenu», a déclaré le premier ministre de la transition, Bruno Tshibala, nommé en mars dernier par le président Kabila.
L’ancien compagnon de lutte de l’opposant historique Etienne Tshisekedi a cependant rappelé que l’organisation des élections relevait plutôt de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Mais cette CENI avait déjà prévenu que ces élections ne pouvaient pas se tenir avant fin 2017, comme convenu dans l’accord politique signé sous la médiation des évêques le 31 décembre.
Dans son allocution, M. Tshibala a par ailleurs promis d’étudier la possibilité de réduire les coûts des élections, et de permettre à la diaspora congolaise de voter. Il a promis de « faire le nécessaire pour financer les élections avec les fonds nationaux », mais que si besoin était, il ne manquerait pas de « faire appel aux financements des partenaires étrangers ».
Autre sujet abordé par le chef de du gouvernement congolais, et le cas du défunt opposant Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février, et dont la dépouille est au centre d’une querelle entre son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et les autorités de Kinshasa. M. Tshibala a promis de lui organiser des funérailles dignes.
La plénière a été perturbée par des coups de sifflets et autres boucans des députés de la frange du Rassemblement (coalition d’opposition) proche de Félix Tshisekdi, qui boude l’actuel gouvernement et continue à exiger la nomination de celui-ci (Félix Tshisekdi) au poste de Premier ministre.