L’épidémie de méningite qui sévit au Niger, a tué quelque 180 personnes, dont près de la moitié sont des enfants, selon les derniers chiffres publiés hier mercredi par l’ONU, précisant que 3.037 malades sont officiellement recensés depuis janvier dans le pays.
Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les enfants de 5 ans à 14 ans représentent 45 % des victimes de cette épidémie.
Un précédent bilan onusien établi fin avril, faisait état de 120 décès sur 2.102 malades atteints de méningite sur l’ensemble du pays. Les villes de Niamey, Dosso (sud-ouest), Tillabéri et Tahoua (ouest), et Maradi (centre-sud) sont les zones les plus touchées, précise l’agence onusienne.
L’OCHA annonce en revanche la bonne nouvelle, que «depuis la semaine allant du 3 au 9 avril, une tendance à la baisse du nombre de cas est observée».
A la mi-avril dernière, le ministère nigérien de la Santé avait lancé une campagne de vaccination pour circonscrire l’épidémie. Le pays «dispose de médicaments pour soigner jusqu’à 25.000 malades», avait assuré le ministre de la Santé, Idi Illiassou.
Le Niger, pays très pauvre, a connu une précédente épidémie de méningite qui avait fait 577 morts sur plus de 8.589 cas atteints entre janvier et juin 2015, selon les autorités sanitaires du pays.