La Guinée équatoriale est devenue officiellement depuis jeudi 25 mai, membre à part entière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La candidature de Malabo, introduite en janvier dernier, a été avalisée à l’unanimité, par les membres de l’organisation, réunis à Vienne pour la prorogation de neuf mois, l’accord de novembre dernier portant sur la réduction de la production pétrolière.
La candidature équato-guinéenne avait notamment bénéficié du soutien du ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Faleh. Le pays d’Afrique centrale devient ainsi le sixième africain membre de l’OPEP, avec la Libye, l’Algérie, le Nigeria, le Gabon et l’Angola.
Selon Khaled al-Faleh, la Guinée Equatoriale devra également suivre les baisses de production décidées en novembre 2016 par l’Organisation, afin de redresser les cours internationaux. Ces baisses qui étaient initialement prévues jusqu’au 30 juin 2017, sont prolongées jusqu’à fin mars 2018, selon une décision de l’OPEP et ses partenaires, dont la Russie, réunis hier à Vienne. Le but étant de réduire les stocks mondiaux et de peser sur les prix, malgré le dynamisme de l’offre américaine.
Des efforts de réduction auxquels le ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, Gabriel Mbaga Obiang Lima a très vite associé son pays. Il était déjà présent à Vienne le 10 décembre 2016, lors d’une réunion regroupant les pays membres et non-membres de l’OPEP, pour y décider la part de chaque pays membre, dans l’effort global de réduction.
Le pays d’Afrique centrale avait alors pris l’engagement de réduire sa production de 12 000 barils par jour, selon un chiffre indiqué par Gabriel Mbaga Obiang Lima.
La Guinée équatoriale affiche des ventes annuelles de pétrole de 10,5 milliards de dollars, ce qui représente 95% des exportations du pays, vers la Chine, l’Inde, le Japon ou encore la Corée du Sud.