Le gouvernement nigérian s’est encore prononcé hier sur l’évolution de la santé du chef de l’Etat, Muhammadu Buhari, hospitalisé à Londres depuis quelques semaines.
Et le credo est le même : « Une fois encore, je veux être très très clair concernant la question de M. le président (Buhari): il est entre de bonnes mains et il n’y aucune raison de s’alarmer», a affirmé Lai Mohammed, ministre de la Communication nigérian.
En février dernier, le président Muhammadu Buhari, âgé de 74 ans, rentrait à Lagos très faible, après avoir passé près de deux mois à Londres pour des raisons de santé. Il y est retourné le 7 mai au soir, laissant son pays dans l’incertitude. Lundi dernier, son épouse, Aisha Buhari, l’a rejoint en Grande Bretagne, alimentant un peu plus les rumeurs au Nigeria.
Les causes de sa maladie n’ont pas été dévoilées, mais il a semblé extrêmement affaibli lors de ses dernières apparitions publiques. En avril dernier, le chef de l’État a manqué trois conseils des ministres, ainsi que le mariage de son petit-fils, affirmant qu’il avait besoin de se reposer davantage. À son retour de Londres il avait confié «n’avoir jamais été aussi malade», alors que ses proches et ses porte-paroles n’avaient cessé de dire qu’il était «en pleine forme».
Le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo assure l’intérim en l’absence de M. Buhari. Ce dernier assurera pleinement les fonctions de chef d’Etat du Nigéria, si le président Buhari devrait abandonner définitivement son poste.