Le 29ème sommet de l’Union Africaine (UA) s’ouvre ce lundi à Addis-Abeba, en Ethiopie, sous le thème, «Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse».
Ce sommet sera principalement consacré à la réforme de l’Union, mais les crises sécuritaires et humanitaires qui secouent le continent, notamment au Mali, au Soudan du Sud et en Libye, seront également au cœur des discussions des dirigeants africains.
Pour l’occasion, le président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé est arrivé à Addis-Abeba depuis hier dimanche, où il a présidé une série de réunions, dont une sur l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables, un des mécanismes installés par la Conférence sur le Climat (Cop 21), à Paris.
De son côté, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso a dirigé une rencontre du Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye, en présence du chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj.
Si une large majorité des chefs d’Etats de l’UA est déjà présente ou annoncée dans la journée d’aujourd’hui à Addis-Abeba, un grand nombre, et pas des moindres, devrait être absents et se faire représenter.
C’est le cas du roi du Maroc, Mohammed VI, qui n’a pas pu faire le déplacement à Addis-Abeba, et y sera représenté par son frère, le Prince Moulay Rachid. Le président sud-africain Jacob Zuma sera aussi représenté par sa ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana Mashabane.
On notera également l’absence des présidents sénégalais, Macky Sall, et égyptien Abdefettah al-Sissi, ou encore du doyen des chefs d’État africains le camerounais, Paul Biya, qui n’a pas foulé le parquet du centre de conférences de l’UA depuis une décennie.
A signaler aussi l’absence de l’algérien Abdelaziz Bouteflika, de l’Angolais Eduardo Dos Santos ou encore du soudanais, Omar El Béchir.