Le Maroc organisera en mars 2018, une Conférence internationale sur la qualité de l’éducation, a annoncé l’Université Ibn Zohr de la ville d’Agadir, initiatrice de l’événement.
Pour l’occasion, de hauts fonctionnaires chargés de l’éducation, des universitaires et experts du Maroc et de plusieurs pays africains, arabes, asiatiques et européens, sont attendus à Agadir, au sud du Maroc, « pour débattre de l’importance de prendre en compte l’évolution des facteurs économiques, sociaux et politiques locaux, dans l’élaboration du système éducatif », explique une note de présentation de cette conférence internationale.
Le Comité d’organisation, vient d’ailleurs de lancer un appel aux praticiens et à la communauté de recherche, pour soumettre des propositions de communications pour la conférence placée sous le thème: «Leadership, qualité et diversité dans les contextes éducatifs».
Le Maroc fournit depuis plusieurs années, des efforts considérables pour améliorer la qualité de son éducation et assurer sa généralisation. De grands chantiers de réformes ont été mis en œuvre.
Mais selon un rapport du Conseil supérieur de l’enseignement, le système éducatif au Maroc reste confronté à de nombreux obstacles liés pour l’essentiel, à l’insuffisance de la couverture des services d’éducation, aux inégalités entre les sexes et à des taux élevés de redoublement et d’abandon ainsi qu’au manque d’orientation.
Le royaume chérifien encourage depuis plus de dix ans, la venue des groupes scolaires privés, notamment à travers des mesures d’incitation fiscale. Dans la Charte de l’éducation et de l’enseignement de 2008, le gouvernement, soutenu par des organisations telle que la Banque africaine de développement (BAD), s’était ainsi fixé pour objectif d’atteindre 25 % de scolarisation privée à l’horizon 2024, tous âges confondus.