Face aux doutes de la Confédération Africaine de Football (CAF) quant à la capacité du Cameroun d’être prêt à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, le président Paul Biya a décidé de prendre personnellement les choses en charge, et promet une implication personnelle, pour que son pays réponde aux attentes de la CAF.
«Le Cameroun sera prêt le jour J. J’en prends l’engagement », a affirmé le président Biya, lors de la réception au Palais présidentiel à Yaoundé, des athlètes camerounais ayant pris part aux derniers jeux de la Francophonie, qui se sont tenus fin juillet à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Dans cette optique, le président Biya a donné son accord pour l’attribution à l’entreprise américaine Prime Potomac, des travaux de réhabilitation de quatre stades d’entraînement (Cenajes, Poumpoure, Gendarmerie et sodecoton), et de l’hôtel Benoué à Garoua. Prime Potomac devra aussi construire un hôtel 4 étoiles dans la même ville.
La déclaration du président camerounais intervient en pleine polémique sur la capacité du de son pays à organiser la CAN 2019.
Samedi, le président de la CAF Ahmad Ahmad a indiqué que des experts mais aussi un cabinet d’audit spécialisé allaient effectuer une visite d’inspection. Ils seront chargés d’évaluer « si nous pouvons organiser cette CAN au Cameroun ».
Ahmad avait même émis l’hypothèse d’un « plan B », une « ouverture des procédures d’appels d’offres pour qu’il y ait d’autres pays qui participent à l’organisation de la prochaine CAN ».
Des déclarations dont «la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a pris connaissance avec une profonde consternation », selon un communiqué.