L’avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a été la scène d’une nouvelle attaque terroriste menée dimanche soir, par des assaillants contre le café-restaurant Istanbul, faisant selon un bilan officiel, 18 morts, dont deux assaillants et des étrangers, et plusieurs blessés.
La nouvelle nuit d’horreur à Ouagadougou a débuté aux environs de 21 heures, lorsque le café-restaurant Aziz-Istanbul situé sur l’avenue huppée de Kwame Nkrumah a été pris pour cible. Certains témoins ont évoqué des assaillants venus à moto, d’autres ont parlé d’un 4X4.
Selon un serveur du café-restaurant, « trois hommes sont arrivés à bord d’un véhicule 4×4, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse » de ce café fréquenté par une clientèle expatriée.
Après de longs échanges de tirs assez nourris avec les assaillants, les forces spéciales burkinabè ont mis fin à leur assaut, ce lundi aux environs de 5h TU. Une enquête a aussitôt été ouverte après cette attaque qualifiée de « terroriste » par les autorités.
Dans un message publié sur son compte Twitter ce lundi, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a condamné «avec la plus grande énergie, l’attentat ignoble qui a endeuillé Ouagadougou», soulignant que «la lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine».
Le restaurant Istanbul, fréquenté par des nationaux et des expatriés, est situé à environ 200 mètres du café Cappuccino et d’autres établissements, qui avaient été en janvier 2016, les cibles d’une attaque djihadiste sanglante, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQ).