Au Cameroun, le ministre des enseignements secondaires a signé ce lundi, un arrêté au titre de l’année scolaire 2017-2018, autorisant la fermeture de 81 établissements scolaires clandestins de l’enseignement secondaire privé.
Selon l’arrêté, ces collèges privés sont fermés entre autres pour «absence d’arrêté de création, d’ouverture d’établissement scolaire, cohabitation avec une école primaire, manque de titre de propriété, local d’habitation transformé en salle de classe, locaux à proximité de la voie ferrée, superficie insuffisante, infrastructures en très mauvais état».
Quelques-uns de ces établissements avaient déjà fait l’objet d’un arrêté de fermeture, mais ont continué à fonctionner, peut-on lire dans le document publié à cet effet.
La région du Littoral, avec Douala pour chef-lieu, bat le record des établissements scolaires clandestins, relevant de l’enseignement privé laïc, avec un total de 34 collèges privés laïcs frappés par la décision ministérielle.
La région du Centre, siège des institutions au Cameroun, arrive au second rang avec 28 établissements scolaires clandestins.A Yaoundé, la capitale politique, 11 structures scolaires sont concernées par la décision de fermeture.
« Sur les 10 régions du Cameroun, seules trois, à savoir, celles du Nord, de l’Extrême nord et du Sud, n’enregistrent pas d’établissements scolaires clandestins pour le compte de la rentrée de septembre prochain »,a précisé Jean Marie Étienne Jouendou, chef de brigade national de contrôle des établissements privés des enseignements secondaires.
Une décision qui vient à point nommé, selon les acteurs du secteur éducatif au Cameroun, dans la mesure où ces écoles clandestines prolifèrent dans le pays, avec des installations à peine conformes aux règlements, et un personnel enseignant de moindre qualité. Ce qui, selon le gouvernement, porte atteinte à la qualité de l’éducation dans le pays.