Le parti All People’s Congress (APC) au pouvoir en Sierra Leone, a rejeté mercredi, les allégations de l’opposition accusant les autorités de Freetown d’être responsables de l’incendie qui a détruit la veille, le siège de l’Alliance Democratic Party (ADP), une formation politique de l’opposition.
«Ces allégations sont creuses et montées de toutes pièces», a déclaré Robin Falley, un responsable de la communication du All People’s Congress (APC).
Mardi dernier, un incendie a ravagé le siège de l’ADP dans le quartier des affaires à Freetown, la capitale sierra-léonaise, causant d’importants dégâts au bâtiment mais sans faire de victimes.
Le président de ce parti, Mohamed Kamarimba Mansaray avait affirmé que deux hommes à moto avaient lancé des cocktails Molotov sur la façade du bâtiment, une maison de deux étages, affirmant qu’ils avaient agi pour des «motifs politiques».
« Le gouvernement veut réduire l’opposition au silence avant les élections du 7 mars 2018 », avait accusé le dirigeant de l’ADP, en estimant les dégâts à quelque 150.000 dollars.
Accusation balayées du revers de la main dans le camp du président Ernest Bai Koroma, où l’on estime que « M. Mansaray fait face à des dissensions au sein de son propre parti ».
Selon les pompiers, l’enquête pour déterminer la cause de l’incendie est toujours en cours, et ses conclusions seront bientôt remises à la police.