Le président togolais et président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Faure Gnassingbé et son homologue Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ont inauguré samedi dernier à Bamako, un centre de coordination ouest-africain d’alerte précoce aux menaces sur la sécurité.
Le centre a été financé à hauteur de 2 milliards de francs CFA grâce à un don des Etats-Unis. Il sera mis en service, dans un premier temps, dans cinq pays de la CEDEAO, à savoir, le Mali, le Liberia, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.
Pour le président Faure Gnassingbé, ce centre est « l’outil qui manquait » à tout le dispositif sécuritaire de la CEDEAO, qui était jusque-là, dans la prévention, la gestion et le règlement des crises. Désormais, annonce-t-il, démarre la phase « d’alerte » et « d’anticipation ».
Abondant dans ce sens, le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain de Souza a tenu à attirer l’attention sur le «matériel sophistiqué» du centre, qui permettra, « rapidement », de collecter, d’analyser et de traiter les informations sécuritaires, afin d’éviter des attentats en préparation par des terroristes.