Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé avoir évacué le samedi 11 novembre, de la Libye vers le Niger, un groupe de 25 migrants originaires d’Érythrée, d’Éthiopie et du Soudan.
Ces réfugiés étaient coincés dans une situation très vulnérable en Libye, selon l’ONU, qui indique qu’il s’agissait de la première opération de ce type qu’entreprend le HCR.
Le groupe de migrants est constitué de 15 femmes, six hommes et quatre enfants originaires d’Érythrée, d’Éthiopie et du Soudan. Ils seront tous hébergés dans une maison à Niamey, la capitale nigérienne, le temps que soient examinées leurs demandes de réinstallation dans le pays souhaité.
La Libye est plongée dans le chaos depuis la révolte populaire qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Elle est devenue la plaque-tournante des migrants sub-saharien à la recherche d’un avenir meilleur en Europe. Nombre de ces migrants sont victimes en Libye de graves abus aux mains de trafiquants violents.
S’exprimant devant la presse, l’envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale, Vincent Cochetel a formulé le souhait de pouvoir opérer d’autres évacuations à l’avenir. Mais, a-t-il indiqué, ces évacuations resteront «limitées» tant que les engagements des potentiels pays d’accueil, en vue de la réinstallation des réfugiés «ne sont pas suffisants».
En septembre, le HCR avait demandé que la communauté internationale s’engage sur 40.000 places de réinstallations supplémentaires pour les réfugiés présents dans 15 pays prioritaires le long de la route de la Méditerranée centrale.