Le président français, Emmanuel Macron entame ce lundi 27 novembre, une tournée en Afrique qui le conduira successivement au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana.
Cette tournée a pour objectif de promouvoir une politique recentrée sur l’entrepreneuriat, la jeunesse et l’éducation, avec l’ambition d’améliorer l’image de la France sur le continent noir.
Il est attendu à Ouagadougou lundi en début de soirée et séjournera au pays des hommes intègres jusqu’au 29 novembre. Le président français mettra à profit cette visite pour s’adresser à la jeunesse burkinabè et africaine, notamment sur sa vision politique à leur endroit.
Mais au Burkina, l’enthousiasme pour la venue d’un président français n’est pas entièrement partagé. Certains pointent encore du doigt la politique française en Afrique, et ses «implications» dans nombre de dossiers « obscures » sur le continent noir. Les enquêtes en cours sur l’assassinat de l’ex chef d’Etat burkinabè, Thomas Sankaka, viennent alourdir davantage l’ambiance de cette visite.
A Abidjan, le président Macron est attendu le mercredi 29 novembre, où il posera, avec son homologue Alassane Ouattara, la première pierre du métro d’Abidjan, pour lequel Paris a accordé un prêt de 1,4 milliard d’euros
Plus tard chez le voisin ghanéen, M. Macron rendra visite à des start-ups, avant de se rendre dans le quartier populaire de Jamestown, en compagnie de l’ex-footballeur de l’Olympique de Marseille, Abedi Pelé
Selon l’Elysée, le choix de visiter un pays anglophone permettra d’illustrer approche continentale de l’Afrique : un lien privilégié avec les pays francophones, mais aussi l’ambition de nouer un lien avec l’Afrique anglophone.