La Zambie qui vient d’être reclassé en tant que pays à revenu intermédiaire par la banque mondiale, a besoin aujourd’hui plus qu’ hier des leaders pour promouvoir et améliorer sa croissance économique.
Le président de l’association économique zambienne, Isaac Ngoma a affirmé que le pays avait besoin des gestionnaires qualifiés pour enchérir le niveau de vie. En effet malgré le nouveau statut de « pays à revenu intermédiaire », la question de redistribution de la richesse et celle de la création de l’emploi des jeunes se posent encore.
Selon la banque mondiale la Zambie est toutefois bien partie pour venir à bout de la pauvreté car la vitesse avec laquelle évolue sa croissance laisse à penser qu’elle haussera aisément son niveau de vie bien avant l’échéance de 2030 prévue par le plan de redressement du gouvernement. De plus avec le nouveau statut, le niveau d’aide à la nation sera renforcé et ciblé vers des réformes et des programmes de réduction de la pauvreté.
Si la Zambie continue sur le chemin de développement actuel, elle pourrait accroître son revenu national brut entre 3, 976 dollars US et 12, 275 dollars US. Ce pays cuprifère et enclavé atteindrait ainsi le statut de pays à haut revenu intermédiaire. La catégorie supérieure étant celle des pays à revenu élevé.
Pour accélérer ce processus de développement la Zambie a nécessairement des cadres compétents et assez outillés. En effet, le fait que la Zambie ait bénéficié de ce reclassement ne signifie pas que chaque zambien a actuellement une richesse équivalent au revenu national brut. D’où l’importance de mettre en place des gestionnaires qualifiés afin d’étendre les retombées économiques à toute la population.