La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé que l’économie kenyane présentera une croissance de 5,3% cette année et atteindrait 5,5% en 2012. Ceci, bien que la plupart des analystes étrangers et nationaux aient revu à la baisse leurs prévisions à cause de la hausse actuelle du pétrole et de la sécheresse qui frappe la corne de l’Afrique.
L’économiste en chef et vice-président de la BAD, le professeur Pthuli Ncube a affirmé lundi dernier lors du lancement des « Perspectives économiques d’Afrique », que l’approfondissement du marché de la communauté d’Afrique constitue un cadre d’investissement dans lequel les entreprises kenyanes auraient un plus grand marché malgré les incommodités rencontrées actuellement.
Le rapport de l’institution financière africaine a cependant stipulé que la hausse des prix des denrées et la sécheresse rencontrées par le Kenya peuvent être atténuées par une diversification de l’économie. Le même rapport indique que le pays de Mwai Kibaki aurait augmenté ses relations commerciales avec les pays du BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine) pour compenser ses contre-performances.
Les importations du Kenya en provenance de la chine auraient augmenté à hauteur de 863 millions d’euros faisant de la chine la première origine des importations du pays. Parallèlement le géant asiatique fournit au géant de l’Afrique orientale une aide monétaire et non monétaire. Il y a actuellement 96 projets d’investissement entrepris par les chinois dont les routes principalement.
Le partenariat du Kenya avec les pays émergents offre de grandes possibilités économiques de l’augmentation de niveau de vie. C’est un facteur clé dans la croissance économique africaine qui ne peut être ignoré. C’est ainsi la BAD, se basant sur cette réalité, a pu affirmer sans crainte que l’économie kenyane ne connaîtra pas une baisse importante en dépit de ses difficultés actuelles.