Le gouvernement ougandais a démenti ce 4 janvier, les récentes informations selon lesquelles le pays aurait signé un accord avec Israël pour accueillir sur son sol, certains des quelque 40 000 migrants africains en situation irrégulière, que l’État hébreu entend expulser.
Israël a lancé mercredi dernier, un programme destiné à imposer à 38 000 migrants africains en situation irrégulière, en majorité des Érythréens et des Soudanais, de choisir entre quitter le pays d’ici fin mars, ou être emprisonnés pour une durée indéterminée.
Le gouvernement israélien qui reconnaît tacitement qu’il est trop dangereux pour les Érythréens et Soudanais de retourner chez eux, n’a pas pour autant désigné dans quels pays ces migrants pourraient être envoyés. Mais des ONG israéliennes soutenant les migrants, ont affirmé que des accords avaient été signés avec le Rwanda et l’Ouganda, pour accueillir les migrants volontaires.
Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Henry Okello Oryem, Kampala s’est dite « perturbée » par ces « fausses informations », et exigé des explications de la part de Tel-Aviv.
Israël a ouvert des centres de rétention dans le sud, où près de 1.500 migrants sont soumis à un régime de semi-liberté. Ces établissements vont fermer leurs portes et les migrants qui refuseront de partir seront envoyés en prison. Les migrants qui accepteront de quitter Israël se verront remettre un billet d’avion et près de 3.000 euros.