Le gouvernement béninois a confié la gestion de sa plateforme portuaire de Cotonou, à la direction du Port international belge d’Anvers, à travers un contrat paraphé en début de semaine dans la capitale de l’ancien Royaume du Dahomey.
Le contrat, qui couvre une période de 10 ans, intègre la modernisation des infrastructures du Port de Cotonou qui reçoit plus de 12 millions de tonnes de fret par an, l’organisation de l’enceinte portuaire, le renforcement des capacités de l’équipe locale et, surtout l’informatisation du système de gestion des données.
Le nouveau contrat de gestion s’exécutera en deux étapes, explique l’administrateur de la plateforme. D’abord une première phase de trois ans, qui va permettre au mandataire de s’installer avant d’entamer l’exécution. Puis une seconde étape, celle de l’exécution, qui nécessitera également trois années, renouvelable deux fois. En tout, le Port d’Anvers va gérer celui de Cotonou pour une période de neuf ans sans la phase d’approche, précisent les autorités béninoises.
Le Bénin espère, avec cette nouvelle coopération avec la Belgique, donner un « nouveau souffle » à son principal port, qui est également le poumon de son économie. Cotonou ambitionne également de se repositionner face à la concurrence, animée sur le littoral, par les ports voisins de Lomé et d’Abidjan.