La force G5 Sahel a lancé ce lundi 15 janvier, une deuxième opération anti-djihadiste, a annoncé hier le ministre malien de la Défense, Tiéna Coulibaly.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion à Paris avec ses homologues des pays du G5 Sahel (Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger, Mauritanie) et de la ministre française des Armées, Tiéna Coulibaly s’est abstenu de révéler pour «des raisons de sécurité», des détails sur cette nouvelle opération, notamment les armées impliquées ou le nombre d’hommes mobilisés.
La ministre française de la Défense, Florence Parly a cependant précisé que la force G5 a décidé de « concentrer ses efforts » dans des zones particulièrement critiques, comme celle dites des «trois frontières», aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Déjà en novembre 2017, une première opération de la nouvelle force conjointe du sahel s’était déroulée dans cette zone des « trois frontières », confrontée depuis des mois à une sérieuse dégradation sécuritaire.
Elle avait mobilisé quelque 700 hommes, fortement appuyés par les soldats français de l’opération Barkhane, déployés dans la bande sahélo-saharienne. Mais cette première intervention, dénommée « Hawbi », avait révélé de profondes faiblesses dans le dispositif militaire de la force G5 Sahel.
La réunion de lundi à Paris a également permis aux partenaires de s’accorder sur «une feuille de route commune », destinée à accélérer l’opérationnalisation de la force multinationale et sur un renforcement rapide en effectifs, a ajouté Mme Parly.