Le Congo Brazzaville vient d’introduire une demande d’adhésion à l’Organisation des pays producteurs été exportateurs de pétrole (OPEP), a annoncé mardi le gouvernement dans un communiqué.
Selon le texte, la démarche de Brazzaville vise à renforcer la position du pays de Denis Sassou Nguesso sur le marché pétrolier, et à le placer «au rang des leaders mondiaux», porteurs de propositions dans les négociations internationales.
Le pays entend également se donner les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise en charge de décisions au sein de l’OPEP.
Quatrième producteur d’or noir en Afrique subsaharienne, le Congo veut porter cette année sa production pétrolière à 300.000 barils par jour, pour une production annuelle de 117 millions de barils, d’après les dernières prévisions du ministère congolais des Hydrocarbures.
Cette performance pourrait être atteinte grâce à la mise en production du champ pétrolier Moho Nord, situé en mer profonde à près de 75 km au large de Pointe-Noire, selon des sources officielles. Ce projet, le plus important jamais réalisé au Congo, et porté par la compagnie française Total, devrait permettre une production de 100 000 barils par jour.
Le pays ambitionne ainsi de réaliser des recettes de 749 milliards de francs CFA en 2018, soit une augmentation de près de 357 milliards de francs CFA par rapport aux recettes récoltées au cours de l’année dernière, d’un montant de 391 milliards de francs CFA.
Si cette candidature est acceptée par les pays membre de l’organisation, le Congo serait le septième pays africain à rejoindre l’OPEP, après la Libye, l’Algérie, le Nigeria, le Gabon, l’Angola et la Guinée Équatoriale.