Le dialogue politique annoncé au Togo pour trouver une solution à la crise née en août dernier, devrait se tenir entre le 23 et 26 janvier prochain, a annoncé hier une délégation de la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, à l’issue d’une rencontre avec le président guinéen, Alpha Condé à Conakry.
Cette proposition de calendrier, indique le communiqué de l’opposition, a été décidée à l’initiative du président guinéen et président en exercice de l’Union Africaine (UA), Alpha Condé «après consultation des parties aux dialogue».
Pour que ces pourparlers politiques se déroulent dans un climat de confiance, le chef de l’exécutif guinéen aurait exhorté le gouvernement togolais à prendre en compte le reste des mesures d’apaisement exigées par l’opposition. Il s’agit notamment de la libération de tous les détenus politiques arrêté pendant ou après des manifestations populaires depuis le 19 août 2017, dont des membres de l’Association Nubueke.
Autre mesure exigée par l’opposition, est la levée de l’interdiction de manifester dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé (nord du pays et fief du PNP), et l’effectivité du droit de manifester pour l’opposition à Kara, ville longtemps considérée comme bastion du parti au pouvoir.
Le communiqué de l’opposition ne renseigne pas sur la présence ou non d’un médiateur à ce énième dialogue politique togolais, alors que ce point faisait également partie de ses réclamations.