Au Sénégal, le collectif «Non à la franc-maçonnerie et à l’homosexualité» a appelé les autorités sénégalaises à annuler la visite de la chanteuse Rihanna, annoncée à Dakar ce 2 février dans le cadre de la conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation (PME).
Cet événement auquel Rihanna est associée en tant qu’ambassadrice mondiale des PME, doit permettre de réunir des fonds en vue d’investir dans l’éducation dans les pays en développement.
Le collectif, composé d’une trentaine d’associations religieuses, essentiellement islamiques, soupçonnent la star américaine, originaire de la Barbade, d’appartenir à la franc-maçonnerie, et estime, dans un communiqué publié en début de semaine, qu’elle était «porteuse de plusieurs dangers socioculturels» pour la communauté sénégalaise.
Selon Cheikh Oumar Diagne, chargé de communication du collectif, la venue de Rihanna à Dakar coïncide étrangement avec la date initialement prévue pour les Rencontres humanistes et franc-maçonniques africaines et malgaches (REHFRAM).
Cette rencontre devrait en effet se tenir du 2 au 3 février dans un grand hôtel de Dakar, mais elle a été finalement annulée à la mi-janvier, sous la pression du collectif.
Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux, promettant de dévoiler le «complot» autour de la visite de Rihanna au Sénégal. Celle-ci prétend expliquer comment son voyage a été orchestré en «complicité avec le gouvernement», pour dérouler un programme éducatif qui vise à faire des futures générations de «fidèles disciples de Satan».