Après plusieurs jours de grève la semaine dernière, le front social au Togo reprend ses mouvements d’humeur cette semaine, avec les mêmes revendications.
Sur invitation de son Syndicat phare, le personnel médical public du pays entamera une grève de 48 heures dès ce 7 février, pour réclamer la satisfaction de ses revendications, et la tenue des promesses faites par le gouvernement togolais lors de précédentes négociations.
Même son de cloche dans l’éducation scolaire où les enseignants du primaire et du secondaire publics ont annoncé une grève de 72 heures, à compter de ce mardi 7 février.
La Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) a adressé un préavis au ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et de la Formation professionnelle, et celui en charge de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle dans ce sens, les invitant «à donner priorité à la question des primes et indemnités».
La semaine dernière, les secteurs médical et scolaire étaient paralysés par plusieurs jours de grèves à l’appel des mêmes syndicats, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail des agents.
C’est dans ce contexte social incertain que les facilitateurs invitent les protagonistes de la crise politique togolaise autour de la table du dialogue le 15 février prochain, et appellent l’opposition à arrêter les manifestations publiques.
L’opposition coalisée de 14 formations accepte certes la perche du dialogue, mais estime qu’il appartient à elle seule de décider «si les mobilisations populaires vont s’arrêter ou pas». En outre, elle réclame le droit de choisir, elle-même, ses représentants aux pourparlers de la semaine prochaine.