L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti de l’opposition en République Démocratique du Congo (RDC), tiendra son congrès les 26 et 27 février prochains à Kinshasa, pour renouveler ses instances dirigeantes.
Il s’agira principalement de désigner le successeur de l’ex-président fondateur du parti, Étienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles et dont le corps n’a toujours pas été rapatrié ni inhumé en RDC, faute d’accord entre les autorités, la famille et l’UDPS.
Le choix du successeur à la présidence de l’UDPS sera fait en tenant compte des enjeux électoraux dans le pays. En effet, le futur président de l’UDPS sera, sans nul doute, son candidat à la présidentielle du 23 décembre prochain, à laquelle le président sortant, Joseph Kabila n’est plus autorisé à se présenter.
Déjà, Félix Tshisekedi, le fils du feu fondateur du parti, est candidat à la présidence de l’UDPS, a confirmé hier son porte-parole et secrétaire national, Abraham Luakabuanga.
Au sein du «Rassemblement», une coalition de partis de l’opposition à laquelle appartient aussi l’UDPS, deux membres ont déjà annoncé ouvertement leur intention d’être candidat à la magistrature suprême. Il s’agit de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, passé dans l’opposition en 2015 avec sept partis qui ont formé le «G7», et d’un député, Martin Fayulu.