Dans l’hebdomadaire économique The Economist, la Banque africaine de développement (BAD) a affirmé que le manque d’infrastructures routières et la pénurie d’eau, d’assainissement et d’électricité réduisent de près de 40% la production de l’Afrique subsaharienne. Ainsi investir dans les infrastructures, devient un débat d’actualité et considéré par certains comme une priorité d’une Afrique émergente. Difficile de s’y opposer quand la BAD affirme, sur son site internet, que le continent noir est en retard en matière d’infrastructures. En effet pour l’électricité, l’Afrique assure une couverture de 25% du continent comparée à 58% sur l’ensemble des pays en développement. Il en est de même pour les routes où seuls 34% du territoire africain sont desservis contre 90%. Des chiffres inquiétants et qui portent à dire que non seulement la situation africaine ne s’améliore pas, mais elle se dégrade. Force est de constater qu’avec la croissance démographique extrêmement rapide de l’Afrique, il devient impératif de construire des routes, des infrastructures numériques afin de créer un véritable réseau de connections entre aéroports, gares et sites industriels. Selon The Economist, le partenariat avec des firmes chinoises a fait ses preuves en montrant que la réalisation d’infrastructures en Afrique reste faisable.
Par ailleurs le continent peut aussi compter sur le développement des banques qui favorise les partenariats public-privé pour ce type de projet. Le véritable problème reste toutefois les sources de financement pour ce projet. Les institutions africaines doivent alors unir leurs efforts afin de trouver des moyens de financement via des partenariats ou avec des investisseurs privés. L’aide internationale devra être mieux redistribuée en fonctions des grands chantiers prioritaires.